L'eau de l'immeuble est fournie par le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (SEDIF) qui en a délégué la gestion à la société Véolia (ex-Générale des eaux).
La consommation annuelle d'eau pour les besoins de l'immeuble et de ses occupants est en moyenne de 38.000 m3 (soit 38 millions de litres d'eau !) pour un budget d'environ 120.000 euros. Il s'agit donc d'un des principaux postes de dépense de la copropriété. Toutefois, la tendances est à la baisse avec une diminution de 20% de nos consommations d'eau entre 2001 et 2007, année pendant laquelle nous avons enregistré notre plus bas historique : 33.862 m3 d'eau consommés.
L'eau sanitaire répond à plusieurs besoins :
- la plus grande partie est consommée telle que fournie par Véolia directement dans les appartements pour l'usage courant des résidants : eau puisée directement au robinet, machines à laver...
- une autre partie est traitée puis chauffée dans les installations de l'immeuble. Ensuite, elle sera distribuée chez les résidants pour les douches, bains ou autres besoins en eau chaude. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de consulter la page "Production d'eau chaude" du site Internet.
- le reste de l'eau est utilisée par les services communs de l'immeuble (nettoyage des parties communes, eau sanitaire consommée par les agents techniques, fuites en parties communes...) et une infime partie pour alimenter nos réserves d'eau destinées à la sécurité incendie (4 bâches de 44 m3 chacune) qui, heureusement, sont très rarement utilisées...
Le comptage des consommations d'eau de chaque résidant est effectué grâce à des compteurs individuels situés dans chaque appartement. L'entreprise Farnier en a effectué la pose en février 2003 et est chargée de les relever chaque année, au mois de décembre. Nous vous rappelons que chaque résidant doit donner un moyen d'accéder à ses compteurs au moins une année sur deux afin qu'un relevé de visu puisse être fait. Dans le cas contraire, une décision prise à l'unanimité en Assemblée Générale a fixé à 50m3 par compteur le forfait qui sera appliqué pour déterminer les consommations de l'année.
La répartition est ensuite effectuée de la façon suivante : à la fin de l'année, on soustrait de la quantité d'eau facturée à la copropriété les consommations individuelles relevées chez les résidant.
Le reliquat représente les consommations d'eau utilisées par les services communs de l'immeuble ou perdues dans des fuites intervenues en parties communes. Elles sont imputées à chaque copropriétaire en fonction de ses tantièmes de copropriété.
Les consommations relevées sur les compteurs d'eau sont quant à elles valorisées et "facturées" à chaque résidant individuellement en fonction de ses consommations réelles.
Le prix de l'eau froide est fixé par le Syndicat des eaux d'Ile de France (SEDIF) : votre consommation relevée sur les compteurs d'eau froide est donc multipliée par le prix moyen du m3 d'eau qui est en constante augmentation chaque année.Le prix de l'eau chaude est calculé chaque année par le Syndic, en respectant les termes du règlement de copropriété : le prix de l'énergie nécessaire à la fourniture de chaleur (électricité consommée par la chaufferie) est ajouté au prix de l'eau froide. Le tout est réparti au prorata des consommations enregistrées par les compteurs divisionnaires d'eau chaude sanitaire.
Le prix du m3 d'eau chaude est fonction de plusieurs paramètres (quantité d'eau réchauffée, électricité consommée en chaufferie, prix du m3 d'eau froide...) ce qui explique que son prix soit variable chaque année.
L'un des principaux paramètre de la "volatilité" du prix du m3 d'eau chaude est que celui-ci est déterminé, année 2007 incluse, en fonction des relevés individuels d'eau chaude effectués chez chacun des copropriétaires, y compris des forfaits appliqués pour ceux qui ne laissent pas accès à leur appartement. En effet, jusqu'à la rénovation des installations d'eau chaude, aucun comptage générale n'existait et ne permettait de déterminer de façon précise la quantité d'eau chaude consommée dans l'immeuble. A partir de l'année 2008, nous devrions donc obtenir un chiffrage beaucoup plus stable.
L'eau consommée par chaque appartement est payée de manière provisionnelle tout au long de l'année, puis chaque résidant voit sa situation régularisée, après approbation des comptes annuels, en fonction de ses consommations réelles. Concrètement, l'eau utilisée pour l'ensemble des besoins de l'immeuble est intégrée au budget de l'année (123.000 euros budgetés en 2007) et répartie aux tantièmes entre les copropriétaires : chaque trimestre, lorsque vous payez vos appels de charges courants, vous versez un acompte sur vos consommations d'eau de l'année, ainsi que sur celles d'électricité servant au chauffage de l'eau. Le montant de cet acompte est donc uniquement fonction de la surface de votre appartement.
Généralement au mois de juin de l'année suivante, les consommations individuelles sont retirées des charges communes et "facturées" à chaque copropriétaire avec la reddition des charges de l'année.
Le raisonnement est simple : si vous avez consommé plus d'eau que ce que vous avez payé aux tantièmes tout au long de l'année, vous aurez une régularisation à payer lors de la reddition des charges. Si, au contraire, vous avez consommé moins d'eau que ce que vous avez payé en fonction de la surface de votre appartement, vous aurez une bonne surprise lors de la reddition des charges.
Les explications d'une régularisation de fin d'année sont multiples : si vous habitez seul un 4 pièces, il est normal que vos consommations d'eau soient moins élevées que celles qui vous ont été imputées au cours de l'année, en fonction de la surface de l'appartement. De même, si 4 personnes habitent un 2 pièces, la régularisation de fin d'année sera sans doute salée... Bien sur, il y a aussi des personnes économes et celles qui ne prennent pas garde à leurs consommations. Enfin, l'impact de fuites (chasse d'eau...) n'est pas à négliger !
A quelles consommations moyennes correspondent les charges d'eau qui sont imputées trimestriellement, ou comment éviter les mauvaises surprises en fin d'année ?...
Ce calcul est assez délicat et complexe à effectuer. Toutefois, en prenant des données moyennes et générales, nous pouvons établir le tableau suivant. Si votre consommation d'eau dépasse ce niveau, vous aurez probablement un surplus à payer lors de la reddition annuelle des charges. Si vous avez été plus économe, un crédit de charges vous sera sans doute restitué sur les consommations d'eau.
Type d'appartements | Pièces | Eau totale | Eau froide | Eau chaude |
Appartements "06" | 1 | 35 m3 | 22 m3 | 13 m3 |
Appartements "01" | 1 | 48 m3 | 30 m3 | 18 m3 |
Appartements "02" et "05" | 2 | 67 m3 | 42 m3 | 25 m3 |
Appartements "09" et "12" | 2 | 71 m3 | 44 m3 | 27 m3 |
Appartements "07" et "14" | 3 | 87 m3 | 55 m3 | 32 m3 |
Appartements "10" et "11" | 3 | 95 m3 | 58 m3 | 37 m3 |
Appartements "03" et "04" | 4 | 119 m3 | 74 m3 | 45 m3 |
Appartements "08" et "13" | 5 | 141 m3 | 88 m3 | 53 m3 |
Les chiffres communément avancés font état d'une consommation de 150 litres par personne et par jour en France, soit près de 55 m3 par an.
Seule une infime partie de cette eau est destinée à un usage alimentaire : 1% pour la boisson, 6% pour la préparation de la nourriture.
22% concernerait le lavage du linge et de la vaisselle et surtout, 40% sont consacrés à l'hygiène (douches, bains...) et 20% aux sanitaires.
Les sources d'économies sont donc multiples. Nous vous proposons un programme en 5 points pour optimiser vos consommations d'eau et réduire votre facture annuelle, sans sacrifier votre confort. L'avantage étant que, s'agissant de charges qui vous sont au final imputées individuellement, le résultat de vos efforts personnels vous sera directement répercuté !
Chacun de nous est responsable des fuites intervenants à partir des robinets d'arrêt de son appartement (situés derrière les trappes, juste au-dessus des compteurs), c'est à dire qui interviennent dans nos installations privatives. L'eau perdue par fuite est une perte pure car c'est de l'eau payée qui n'a pas été utilisée.
1/ Identifiez les fuites : contrôlez votre compteur d'eau et vos consommations.
Contrôlez régulièrement (au moins 2 fois par an) votre consommation nocturne à partir du compteur d'eau. C'est très simple : relevez le soir l'index figurant sur vos compteurs puis relevez le à nouveau le matin avant toute consommation d'eau. Si vous n'avez pas utilisé d'eau pendant la nuit, toute variation (même minime) de l'index est révélatrice d'une fuite !
Contrôlez vos consommations d'eau semestrielles. Depuis que Lamy est le syndic de l'immeuble, les redditions annuelles de charges font apparaître les index de vos compteurs et leurs consommations. Il est donc aisé de contrôler, en relevant par exemple vos compteurs vous même tous les 6 mois, que vos consommations sont équivalentes à celles des années précédentes. Si vous constatez une augmentation inexpliquée (même nombre de personnes, mêmes usages), c'est peut être le signe d'une fuite...
2/ Contrôlez votre installation privative et réparez les défauts.
Ne mélangez pas l'eau froide à l'eau chaude !!! Une installation défaillante, une robinetterie de mauvaise qualité peuvent non seulement vous faire perdre le bénéfice de l'eau chaude de l'immeuble, vous coûter cher (surconsommation d'eau chaude) et perturber la température de l'eau de la colonne entière.
Comment détecter un problème de mélange dans votre installation privative ? C'est très simple, faites les 2 tests suivants :
1/ Dans la colonne d'eau, fermez uniquement le robinet d'arrêt d'eau chaude (situé derrière la trappe). Puis testez tous vos mitigeurs (bain, douche, lavabos...) en position à fond sur l'eau chaude. Si de l'eau coule (même un petit filet), c'est que votre mitigeur laisse passer de l'eau froide dans l'eau chaude : il faut impérativement le changer.
2/ Dans la colonne d'eau, fermez désormais uniquement le robinet d'arrêt d'eau froide (situé derrière la trappe) et rouvrez celui d'eau chaude. Testez à nouveau vos mitigeurs (bain, douche, lavabos...) en position à fond sur l'eau chaude. Si la température de l'eau est plus chaude que celle obtenue quand l'eau froide n'est pas coupée, c'est bien que votre distribution d'eau chaude était perturbée par de l'eau froide qui venait s'y mélanger.
Un robinet qui goutte peut vous coûter cher : un goutte à goutte représente près de 96 litres d'eau perdus par jour, soit près de 11 euros par mois (132 euros par an) ! A comparer avec le coût de sa réparation ou simplement le changement d'un joint...
Encore pire : la chasse d'eau. Elle peut fuir de 600 litres par jour, soit un coût de 68 euros par mois, 816 euros par an !!! Elle n'est de plus pas toujours visible, car le filet d'eau glisse sur la paroi. Pour vérifier si sa chasse ne fuit pas, faites tomber un peu de liquide alimentaire coloré et vérifiez si celui-ci est dilué ou non par un filet d'eau à l'arrêt. Vous pouvez aussi prendre une feuille de papier toilette et la poser sur le bord intérieur de votre cuvette, sous la chasse, sans qu'elle soit en contact avec le fond de celle-ci. Elle ne doit pas s'imbiber d'eau.
La réparation d'une chasse d'eau est généralement simple :
- le cas le plus simple est celui où le flotteur reste coincé en position basse, provoquant un débordement. Il suffit généralement d'ouvrir la cuvette et de voir pourquoi il coince.
- le joint entre le dispositif de chasse et la cuvette peut être détérioré : il suffit alors de le changer pour quelques centimes d'euros.
- Enfin, un problème de mécanisme peut survenir, il faut alors le changer.
De manière générale, réparer une fuite revient beaucoup moins cher que de la laisser couler !
3/ Mieux vaut prévenir....
Réduire la pression réduit les risques de fuite : si vous n'en êtes pas déjà équipé, il est indispensable d'installer un réducteur de pression au départ de votre installation d'eau. Notre immeuble étant de grande hauteur, l'eau y est fortement surpressée pour alimenter les étages les plus élevés. Cet équipement vous évitera donc des consommations d'eau excessives, des fuites d'eau prématurées à la chasse d'eau, aux raccords etc. Il augmentera également la durée de vie de vos appareils électroménagers. Enfin, il supprimera les nuisances sonores (sifflements, vibrations) qui peuvent apparaître dans le réseau d'eau de l'immeuble et qui gênent considérablement le voisinage...
Comment détecter un problème de pression ? Une absence de pression est facile à détecter : le débit de l'eau est faible et il faut alors nettoyer ou changer vos réducteurs de pression.
Détecter un problème de surpression nécessite un test : ouvrez un robinet classique, sans mousseur hydroéconome et chronométrez le temps de remplissage d'une bouteille de volume connu. Si votre robinet débite plus de 16 litres à la minute, la pression d'alimentation est probablement supérieure à 3 bars ce qui est excessif.
Débit en litre par minute d'un robinet ou une douche classique en fonction de la pression :
Pression | 6 bars | 3 bars | 1 bar |
Débit | 25 l/min | 16 l/min | 12 l/min |
Lors de la réfection de votre appartement nous vous conseillons de faire sortir le raccord des collecteurs en fonte (WC, salle de bain et cuisine) de la gaine. En cas de fuite privative, cette mesure évite l’inondation des voisins et les litiges d’assurances entre vous et la copropriété. Un autre conseil est de laisser toutes vos tuyauteries apparentes au maximum ou dans des gaines démontables facilement. Veillez à ce que des trappes d'accès aux siphons et canalisations soient prévues et placées aux bons endroits. En cas de problème, cela permet d’éviter de « tout casser » ! Ne pas prévoir de raccords de canalisation comprenant des joints où les canalisations sont inaccessibles (typiquement derrières vos WC suspendus).
Manipulez au moins deux fois par an vos robinets d’arrêt (ceux qui sont situés derrière la trappe de vos cuisines ou salles de bains), non seulement vous prolongerez ainsi leur durée de vie, mais vous pourrez également en vérifier l’état (est ce qu’ils tournent correctement, est ce qu’ils ne suintent pas ?).
En cas d’absence prolongée, fermez vos robinets d’arrêt : combien de dégâts des eaux privatifs se sont produits en l'absence du propriétaire et ont eu pour conséquence des coupures générales d'eau affectant une ou plusieurs colonnes pendant plusieurs jours ? Pourtant, il suffit d'un geste simple pour éviter ces désagréments : fermer systématiquement ses robinets d'arrêt lors d'une absence prolongée (week-end, vacances, longs déplacements...). L'arrivée d'eau étant ainsi coupée chez vous, il n'y a plus de risque.
Prenez vos dispositions pour que les agents technique, en cas de problème, aient accès à vos installations dans les meilleurs délais : la formule la plus simple consiste à laisser ses clés à la loge afin que les agents techniques en disposent en cas d'urgence (recherche de fuite d'eau) ou pour les interventions courantes de l'immeuble (désinsectisation, relevé de compteurs d'eau etc...). Dans le cas où vous ne souhaiteriez pas laisser un accès permanent à votre appartement, il est tout de même important que les agents techniques de l'immeuble puissent avoir une possibilité d'y accéder rapidement. Soit en disposant de vos coordonnées (portable, téléphone sur votre lieu de travail), soit en ayant un autre contact pouvant lui donner accès à votre appartement : voisin de confiance disposant de vos clés, famille proche etc...
Dans tous les cas, remplissez le formulaire de remise des clés et/ou de coordonnées pour vous joindre (cliquez ici) , et remettez-le à la loge. Pensez-y : en cas de problème chez vous, plus vite la fuite d'eau sera coupée, moins la facture sera salée !
Laissez libre l’accès à vos compteurs les jours de relevés : ils sont annoncés à l'avance et vous pouvez laisser, pour l'occasion, vos clés à la loge. Nous vous rappelons que nos agents techniques accompagnent les techniciens de la société effectuant les relevés dans votre appartement. Le relevé des compteurs est aussi l'occasion de vérifier l'état de la tuyauterie et des robinets d'arrêts et de détecter toute fuite sur ces parties. Nous vous rappelons également que l'Assemblée Générale des copropriétaires a décidé d'appliquer un forfait de 50m3 par compteur pour tout relevé non effectué, soit 200 m3 pour un 3 pièces.
1/ Les équipements.
Le débit des pommes de douche classiques atteint de 15 à 20 litres à la minute. Les pommes de douche à débit réduit fractionnent les gouttes d'eau et permettent de faire jusqu'à 50% d'économies d'eau en maintenant le confort.
Vous pouvez également mettre en place au départ de votre flexible un régulateur de débit. L'installation à l'autre extrémité du flexible, avant la douchette, est déconseillée car le flexible serait alors soumis à une surpression. Mais, à débit égal, le confort sera moindre qu'avec une pomme de douche à débit réduit.
Enfin, il existe également des régulateurs de débit réglables à poser au départ de votre flexible de douche. Ils permettent de faire des économies tout en choisissant le débit en fonction de la douchette pour choisir son niveau de confort. Le réglage se fait à l'aide d'une clé spéciale.
Veillez à la qualité de votre installation : il est par exemple assez courant avec des mitigeurs de premier prix que le mélange de l'eau ne se fasse pas correctement et qu’une partie de votre eau ne reparte dans les canalisations communes sans que vous l’ayez utilisée… De plus, cela peu créer des désordres dans la colonne d’eau toute entière et affecter le fonctionnement des installations de vos voisins (variations rapides et aléatoires de températures). Investir dans de la robinetterie de bonne qualité vous fera faire des économies !
2/ Les habitudes.
La douche de préférence à un bain. Grâce à l'électricité statique générée par l'écoulement des gouttes sur le corps, une douche est plus relaxante qu'un bain. Et elle consomme beaucoup moins d'eau, sauf si vous y restez très longtemps !
Le calcul est simple : une douche sans dispositif hydroéconome débite environ 15 litres à la minute, et un bain fait en moyenne 200 litres. Un bain consomme donc autant qu'une douche de 13 minutes ! On arrive à presque 30 minutes avec une douchette économe.
Si vous préférez tout de même le bain, commencez d'abord à le remplir avec de l'eau chaude, puis ajustez-en la température à votre convenance avec de l'eau froide : cela évite de rajouter de l'eau chaude à un bain trop froid ! Pour les enfants, adaptez le volume du bain à leur morphologie... Le bain n'est pas une piscine et quelques dizaines de litres sont généralement largement suffisants.
Dans la salle de bain, une économie d'eau, c'est aussi une économie d'énergie : on considère généralement qu'il faut environ 30 kwh pour chauffer 1 m3 d'eau à 38°C. Chaque mètre cube d'eau économisé, c'est 8,5 euros d'économie sur vos charges annuelles !
Les toilettes sont d'énormes consommateurs d'eau de l'appartement : la consommation de WC standards à réservoir de 10 litres représente 15 m3 d'eau par an et par personne, soit 57 euros par an et par personne du foyer !
Si le système est ancien (plus de 15 ans) il peut consommer jusqu'à 18 litres d'eau ou plus par cycle. Son remplacement par une toilette à ultra bas volume (UBV), consommant au maximum 6 litres par cycle et 3 litres en utilisation légère, peut être alors rapidement amorti.
Si l'on conserve le réservoir existant il est possible d'adapter divers accessoires, peu onéreux, pour consommer moins à chaque chasse.
- Les dispositifs de retenue d'eau ou de double chasse : ces dispositifs permettent de stopper la chasse d'eau en fonction des besoins, ou d'actionner un des deux boutons selon l'effet de chasse désiré.
- Les dispositifs de déplacement d'eau (par exemple : briques, sacs ou bouteilles en plastique remplies d'eau) qui, placées dans la cuvette, permettent de maintenir l'effet de chasse en réduisant le volume d'eau utilisé.
- Un réglage du flotteur vers le bas permet de diminuer de manière significative le volume d'eau chassé à chaque utilisation.
Changer son mécanisme de WC pour le remplacer par un mécanisme à double commande est la solution la plus performante pour faire des économies d'eau durables.
Un robinet standard débite au minimum 12 litres par minute sous une pression de 3 bars, c'est à dire bien plus qu'il n'en faut pour les usages habituels tels que la toilette, la vaisselle etc.
Les mousseurs hydroéconomes permettent de réduire ce débit de 30 à 70% (débit de 4 et 8 litres/minute) sans perte de confort.
Attention : la robinetterie du marché est généralement équipée de mousseurs qui donnent un aspect crémeux à l'eau (confort au toucher) mais ne limitent pas le débit. Si vous voulez faire des économies, choisissez des mousseurs hydroéconomes que vous payerez entre 5 et 10 euros TTC. Ce dispositif n'est valable que sur les robinets d'éviers et de lavabos : sur un robinet de baignoire, le volume consommé reste le même, mais vous mettrez plus de temps à la remplir.
Si vous rénovez votre installation, choisissez une robinetterie de qualité, de marque réputée. Vous limiterez ainsi les problèmes de mélange d'eau, de fuite et vous fiabiliserez votre installation. A coup sur, vous retrouverez votre investissement initial à l'usage !
Pour mélanger l'eau chaude et l'eau froide de façon économique, privilégiez les appareils suivants :
1 - Le mitigeur thermostatique : cet appareil est doté de 2 poignées, une poignée servant à régler la température de l'eau (avec une butée fixée à 38°C limitant les risques de brûlure), l'autre le réglage du débit. Ce produit présente l'avantage de maintenir une température constante quel que soit le débit demandé, ce qui est gage d'économies.
2 - Le mitigeur : il s'agit d'un robinet pourvu d'une seule commande permettant à la fois de régler le débit et la température de l'eau. Ce produit permet de faire varier l'eau en conservant une température constante.
Les mélangeurs simples (robinets à 2 poignées : eau chaude et eau froide) sont à proscrire. Toute modification du débit induit une variation de température de l'eau, ce qui génère des pertes d'eau pendant la recherche du bon mélange.
Evitez enfin de laisser couler l'eau du robinet pendant que vous faites la vaisselle, que vous vous brossez les dents ou que vous vous lavez les mains : pour 3 minutes de brossage de dents, ce sont environ 45 litres d'eau gaspillés.
Bien entendu, vu le coût de l'investissement dans un appareil électroménager, le conseil n'est pas d'en changer uniquement pour faire des économies d'eau. Cependant, quand on décide d'en changer, il faut porter une grande attention aux caractéristiques de consommation des nouveaux modèles.
L'étiquette énergie, désormais obligatoire pour les appareils électroménagers, comporte généralement l'indication de la consommation d'eau (il s'agit d'une mention portée en dessous du traditionnel graphique gradué de A à G qui, lui, ne concerne que la consommation énergétique). Des progrès importants ont été fait en 25 ans : 30% de consommation d'eau en moins pour un lave-linge moderne, près de 50% pour un lave-vaisselle !
L'eau froide : sa qualité dépend entièrement des traitements réalisés avant sa fourniture à l'immeuble par la société Veolia car elle n'en subit aucun dans les installations de la copropriété.
Bien entendu, elle est potable, et ses caractéristiques actualisées (dureté, teneur en sels...), peuvent être consultées sur le site Internet du Syndicat des Eaux d'Ile de France (SEDIF).
Grâce à ces informations, vous pourrez notamment régler vos appareils électroménagers.
L'eau chaude : une partie de l'eau de ville va être traitée puis chauffée dans les installations de l'immeuble.
Elle va passer par l'adoucisseur et recevoir des adjonctions de produits traitants : vous ne devez donc pas la consommer (on boit rarement de l'eau chaude, mais il arrive que l'on s'en serve pour remplir des casseroles destinées à la cuisson des aliments). Cette eau coûte près de 2,5 fois plus cher que l'eau froide...
Des analyses sont régulièrement effectuées par notre prestataire de maintenance afin de vérifier si elle répond à toutes les normes et si l'adoucisseur joue bien son rôle pour réduire sa dureté (minéralisation de l'eau). Cliquez ici pour consulter les derniers résultats communiqués.