L'électricité des parties communes de l'immeuble : les consommations électriques cumulées de l'immeuble représentent un coût annuel d'un peu plus de 200.000 euros par an (en moyenne 506 euros / an / copropriétaire) pour une consommation globale de plus de 2.700.000 Kwh.
Nous consommons en moyenne 93 kwh/m2 par an en chauffage collectif et en eau chaude, ce qui nous place parmis les immeubles économes en énergie et donc en production de Co2.
Le contrôle régulier des consommations est primordial, ne serait-ce que pour vérifier que toutes les installations fonctionnent bien (sans surconsommations, ni sous-consommations).
La copropriété souscrit 5 abonnements différents avec EDF :
Ces contrats sont des abonnements de type industrie, tarifs "verts". Nos consommations pour le chauffage collectif et la production d'eau chaude sont effectuées sur des plages horaires fixes.
Un audit de nos consommations électriques a été effectué en 2003 (#).
La maintenance de nos installations électriques est confiée à la société CIEC depuis le 1er janvier 2008.
Le chauffage collectif est notre plus grande source de consommation d'électricité bien qu'il ne fonctionne généralement que 7 mois par an, avec 100.000 euros dépensés chaque année. C'est donc un poste qui mérite la plus grande attention, d'autant plus que son fonctionnement, avec de bons réglages, doit varier selon les conditions climatiques : si le chauffage a consommé moins d'électricité que l'année précédente, ce n'est pas forcément parce qu'il est défectueux, mais peut être tout simplement parce que l'hiver a été plus doux (pour plus de renseignements sur le chauffage collectif, voir le dossier qui lui est consacré).
L'importance des Degrés Jours Unifiés (DJU) : tous les jours de l’hiver, les services de la météorologie extérieure calculent les degrés-jours qui sont la différence entre la température moyenne et 18°C. Ainsi, si tel jour la température moyenne est de zéro degré, on aura 18 degrés-jour. En fin de saison, on totalise les degrés-jour : moins il y a de DJU, plus l'hiver est doux.
Il faut considérer que nos consommations de chauffage doivent, en principe, suivre l’évolution des DJU : si tout fonctionne correctement, on aura besoin de la même quantité de Kwh par DJU pour chauffer les appartements.
Les tableaux suivants permettent de contrôler nos consommations de chauffage, en rapportant la consommation d'électricité aux degrés-jours de la période de chauffe. Cette analyse permet aussi de déterminer, de façon cartésienne, si le chauffage est bien réglé.
Tableau des consommations en Kwh par hiver (octobre à mai) :
Aile | 2001-02 | 2002-03 | 2003-04 | 2004-05 | 2005-06 | 2006-07 | 2007-08 | 2008-09 |
Boulogne | 355.830 | 291.261 | 404.035 | 403.487 | 440.659 | 343.457 | 425.323 | 409.024 |
Clamart | 363.793 | 49.914 | 487.313 | 402.355 | 469.313 | 365.137 | 456.669 | 459.276 |
Meudon | 406.761 | 59.071 | 540.184 | 439.573 | 493.067 | 376.214 | 467.318 | 505.886 |
Total | 1.126.384 | 400.246 | 1.431.532 | 1.245.415 | 1.403.039 | 1.084.808 | 1.349.310 | 1.374.186 |
Conclusions : le chauffage a connu une petite faiblesse lors de l'hiver 2001-02, puis des pannes massives en 2002-03 avec certaines ailes peu ou mal chauffées pendant plusieurs mois.
Les travaux (changement des disjoncteurs de tête) et les réglages effectués par la suite ont permis d'obtenir un fonctionnement normal ces dernières années, même si cela n'exclut pas quelques problèmes très localisés.
Ainsi, nous avons pleinement profité de la douceur de l'hiver 2006-07 en économisant 22% de consommations électriques par rapport à l'hiver précédent. Nous pouvons également constater la difficulté que notre chauffage a eu à compenser les très fortes vagues de froid de l'hiver 2008-09.
Chaque année, la production d'eau chaude nous coûte 70.000 euros, soit en moyenne 177 euros / an / copropriétaire.
Attention : les importants travaux sur la production d'eau chaude ont eu lieu entre janvier et mai 2008. L'année 2008 est donc peu représentative. De plus, à partir de juin 2008, les surpresseurs d'eau sanitaire, qui étaient auparavant branchés sur les services généraux de l'immeuble, ont été branché sur les installations de production d'eau chaude, ce qui a automatiquement reporté une consommation électrique d'un contrat sur l'autre.
C'est le poste de consommations électriques le moins onéreux : tout de même 35.000 euros par an, soit en moyenne 89 euros / an / copropriétaire. Il concerne l'éclairage des paliers, des escaliers, des sous-sols, le fonctionnement des ascenseurs, des VMC et plus généralement des consommations électriques courantes des services techniques (ménage, travaux...).
Après 1 an et demi de test d'ampoules à économie d'énergie (de haute qualité) la totalité des luminaires des étages sont équipés à l'été 2009 avec cette technologie. Une étude menée par deux copropriétaires au printemps 2009, a permis de déterminer quel était la meilleure solution pour limiter nos consommations d'électricité dans le domaine de l'éclairage. Toutes les technologies ont été balayées et le résultat est sans ambiguïté : seul le remplacement complet de nos ampoules incandescentes par des ampoules fluo-compactes (dit basse-consommation ou à économie d'énergie) est rentable. Les autres possibilités ne sont pas amortissables ou sont techniquement prématurées
En cas de panne électrique, le groupe électrogène de l'immeuble assure le fonctionnement des services généraux, et notamment le fonctionnement des ascenseurs, des équipements de sécurité (désenfumage, surpresseurs d'eau...) et de l'éclairage.
Attention :à partir de juin 2008, les surpresseurs d'eau sanitaire, qui étaient auparavant branchés sur les services généraux de l'immeuble, ont été branché sur les installations de production d'eau chaude, ce qui a automatiquement reporté une consommation électrique d'un contrat sur l'autre.